Glossaire Climatique
Bienvenu sur notre glossaire climatique. Vous y trouverez toute une panoplie de définitions pour vous aider à mieux comprendre la notion de climat et les terminologies du domaine. Bonne lecture !
Aérosols
Les “fines particules” sont des éléments présents dans l’atmosphère, pouvant s’étendre jusqu’à la stratosphère. Ces particules peuvent être d’origine naturelle, comme émises par la biosphère, ou lors d’événements exceptionnels, ou bien proviennent des moteurs humains (usines ou véhicules). Elles reflètent la lumière du Soleil et sont des noyaux de condensation pour les nuages, mais ont également un impact négatif sur la santé humaine. Heureusement, leur durée de vie dans l’atmosphère est très courte et elles sont rapidement retirées par les précipitations.
Albédo
L’albédo de la Terre est d’environ 0,3, ce qui signifie qu’elle réfléchit 30% de la lumière du Soleil. Plus une surface est claire comme la neige ou le sable, plus son albédo est élevé. A l’inverse, plus elle est sombre comme pour les océans et forêts, plus il est faible. Cet albédo varie en fonction des changements des nuages, de l’activité de la biosphère marine, du niveau de neige ou de glace et de la végétation.
Boule de rétroaction positive ou amplification
L’augmentation de la température climatique actuelle génère des mécanismes qui l’accentuent (rétroaction positive) et d’autres qui la diminuent (boucle de rétroaction négative). La vapeur d’eau, un gaz à effet de serre, est un bon exemple : plus le climat se réchauffe, plus l’atmosphère contient de vapeur d’eau, ce qui provoque un réchauffement supplémentaire. La fonte du pergélisol est un autre exemple, car elle libère des gaz à effet de serre qui contribuent à amplifier l’augmentation thermique initiale.
Calottes glaciares
Les calottes laurentide et fennoscandienne, qui autrefois recouvraient de vastes territoires durant les ères glaciaires, ont disparu aujourd’hui. La première couvrait le Canada et le nord des Etats-Unis, tandis que la seconde se situait dans le nord de l’Europe. Au moment le plus froid de la glaciation, ces calottes ont entraîné une baisse du niveau des mers d’environ 120 mètres.
Calottes polaires
Les calottes polaires sont des couches de glace et de neige permanentes qui recouvrent le pôle Nord et le pôle Sud. Elles sont composées principalement de glace et de neige, qui sont accumulées par le gel et la fonte des précipitations, et sont soutenues par des courants d’air glacés qui ralentissent la fonte et maintiennent le froid. Les calottes polaires sont un des plus grands réservoirs de glace sur Terre, et elles jouent un rôle important dans l’équilibre thermique de la planète.
Cellule de Hadley
Une cellule de Hadley est une circulation atmosphérique qui se produit entre les latitudes tropiques et subtropicales, créant des vents qui s’élèvent dans la troposphère et qui sont responsables des mouvements de l’air subtropical et des précipitations. Cette cellule de circulation est nommée d’après George Hadley, un météorologiste britannique du XVIIIe siècle. Une cellule de Hadley est une formation météorologique caractérisée par un couple de vents qui circulent en spirale autour d’une zone de divergence située entre les 30° et les 60° de latitude nord et sud. Ce système est responsable de l’échange d’air entre la troposphère et la stratosphère.
Cellule de Walker
Une cellule de Walker est un modèle météorologique qui décrit le mouvement des masses d’air à travers l’atmosphère et les océans. Elle est basée sur la circulation atmosphérique et océanique, et est le plus souvent utilisée pour comprendre la dynamique des climats tropicaux et subtropicaux. Elle est nommée d’après le climatologue britannique Sir Gilbert Walker, qui a été le premier à l’utiliser. Il s’agit d’un modèle qui décrit la façon dont l’air se déplace à travers l’atmosphère et les océans à des altitudes et des latitudes spécifiques. La cellule de Walker est essentielle pour comprendre les processus de transfert de chaleur entre l’atmosphère et les océans, ce qui est fondamental pour mieux comprendre le climat.
Circulation thermohaine
Circulation thermohaline est un terme qui décrit le mouvement des masses d’eau provoqué par des différences de densité dues à des différences de température et de salinité. Ce mouvement a un impact significatif sur le climat et les courants océaniques, et est un facteur important pour les conditions météorologiques à l’échelle mondiale.
Clathrates
Les clathrates climatiques (ou formes de glace sous forme de cage) sont des molécules de gaz naturel piégées dans des cristaux de glace à l’état solide, qui se forment dans le permafrost et les sédiments marins profonds. La présence de ces molécules peut affecter le climat à long terme en modifiant le bilan énergétique du système climatique. Il est estimé que les clathrates climatiques sont responsables de 10 à 15 % des émissions mondiales de méthane et d’autres gaz à effet de serre.
Courant de Humboldt
Courant de Humboldt est un courant océanique froid et riche en nutriments qui s’écoule le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud, de l’Equateur jusqu’au sud du Chili et de l’Argentine. Il apporte une humidité et une fraîcheur essentielles à la région, contribuant à la formation d’un climat caractéristique qui est très favorable à la biodiversité et à l’agriculture.
Courant-jet
Courant-jet (climat) est un courant d’air qui traverse les hautes latitudes et qui est capable de modifier le climat. Il est caractérisé par des vents soutenus et des pressions atmosphériques variables, et est souvent lié à des mouvements de masse d’air en altitude et à des conditions météorologiques instables. Il est généralement plus chaud et plus sec que l’air ambiant, et peut s’étendre sur des milliers de kilomètres, des pôles à l’équateur. Les courants-jets peuvent avoir des effets importants sur le climat à long terme et peuvent influer sur les précipitations, les températures et l’humidité.
Cryogénien
Cryogénien est un terme décrivant un organisme ou un processus qui est sensible à des températures très basses, généralement inférieures à zéro degré Celsius. Ces organismes ou processus peuvent être stockés à des températures extrêmement basses pour les protéger contre l’altération et la détérioration. La cryogénie est une méthode couramment utilisée pour le congélation et le stockage à long terme de produits alimentaires, de produits pharmaceutiques, de cellules souches et d’autres matériaux biologiques. Cryogénien (ou cryoclimatique) est un terme désignant l’étude des processus climatiques qui ont lieu à des températures extrêmement basses, généralement inférieures à -50°C. Les études cryogéniques peuvent s’appliquer à l’environnement, à la physique atmosphérique et à la géophysique. Les chercheurs étudient également comment les changements climatiques affectent les phénomènes cryogéniques et la façon dont ils influencent le reste du climat.
Cryosphère
La cryosphère est l’ensemble des milieux de la Terre où la glace est présente et qui sont directement ou indirectement liés à l’eau glacée et à la glace solide. Cela comprend les glaciers, les calottes glaciaires, la banquise, la neige et les glaces de mer. La cryosphère joue un rôle important dans le climat et le cycle de l’eau, et elle représente environ 80 % de toutes les réserves d’eau douce de la planète. Elle est également une source importante d’information sur le climat et l’environnement, puisqu’elle est sensible aux changements climatiques et environnementaux. Enfin, la cryosphère est un important réservoir de l’eau douce de la planète et joue un rôle essentiel dans l’équilibre de l’eau et des écosystèmes.
Cycles glacaires / interglaciaires
Les cycles glaciaires et interglaciaires sont des périodes de réchauffement et de refroidissement cycliques qui affectent la planète au cours des derniers millions d’années. Les cycles glaciaires et interglaciaires sont le résultat de l’interaction entre les mouvements astronomiques de la Terre et ses caractéristiques géologiques, biologiques et climatiques. Pendant les périodes glaciaires, des glaciers se forment et recouvrent de vastes étendues de terres, tandis que les périodes interglaciaires représentent des périodes de réchauffement et de dégel qui sont souvent accompagnées par des changements environnementaux et climatiques significatifs.
Déglaciation
La déglaciation désigne le processus par lequel les glaciers se réduisent, par extinction et/ou retrait, suite à des changements climatiques. Elle se produit lorsque la température moyenne d’une région monte, ce qui permet à la chaleur et à l’humidité de fondre la glace. La déglaciation peut être à l’origine de grandes transformations environnementales, notamment l’élévation du niveau de la mer et de nouveaux paysages.
Eémien
Eémien est un climat tempéré continental avec des saisons distinctes. Il se caractérise par des étés chauds et humides, des hivers froids et secs, et des précipitations régulières tout au long de l’année. Les températures minimales moyennes sont généralement inférieures à 10 °C et les maximales supérieures à 25 °C. Les précipitations annuelles moyennes sont comprises entre 500 et 700 mm.
El Nino
El Niño est un phénomène climatique qui se produit lorsque des courants océaniques plus chauds que la moyenne se déplacent vers l’est à travers l’océan Pacifique le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Ce phénomène climatique se manifeste généralement par une hausse des températures de l’océan et de l’atmosphère, ce qui a un effet négatif sur le climat et les conditions météorologiques dans certaines régions du monde.
Explosion cambrienne
La « Explosion cambrienne » est une période de la préhistoire, il y a environ 541 à 485 millions d’années, dans laquelle la diversité biologique s’est considérablement accélérée. Durant cette période, des centaines de nouveaux groupes de plantes et d’animaux ont évolué et ont été enregistrés dans le registre fossile. Cette période a été caractérisée par une série de changements climatiques soudains et significatifs qui ont fourni un environnement favorable à l’évolution d’une variété de formes de vie.
Force de Coriolis
La Force de Coriolis est une force physique qui agit sur les objets en mouvement sur une planète à rotation. Elle est nommée d’après le mathématicien français Gaspard-Gustave de Coriolis. Cette force est responsable des vents généraux dans l’atmosphère et des courants océaniques, et joue un rôle important dans le mécanisme de transport de l’énergie thermique et de l’eau dans le climat terrestre. La force de Coriolis est une force fictive qui n’a pas de source physique réelle, mais qui est le résultat d’un effet relatif dû à la rotation de la Terre. Elle s’oppose au mouvement et a tendance à le dévier vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud.
Géo-ingénierie
La Géo-ingénierie est une collection de techniques visant à modifier le climat de la Terre à des fins d’adaptation et/ou d’atténuation des effets néfastes des changements climatiques. Ces techniques peuvent inclure la modification de l’albédo, l’injection d’aérosols dans l’atmosphère, la fertilisation des océans et la capture et le stockage du carbone.
Gondwana
Gondwana était un supercontinent qui a existé à l’ère paléozoïque, il y a plus de 200 millions d’années. Il a été formé par la fusion de plusieurs anciennes plaques tectoniques, et s’est dispersé au cours des ères géologiques ultérieures. La majeure partie de l’Afrique, l’Inde, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Antarctique et l’Amérique du Sud étaient autrefois des parties de Gondwana.
Grand Evenement d’oxydation (GEO)
Un Grand Événement d’Oxydation (GEO) est un événement météorologique qui se produit au-dessus des océans et qui se caractérise par une tempête planétaire et une forte concentration d’ozone. Les GEO sont des événements naturels qui peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé de l’Homme et de l’environnement, notamment en augmentant le niveau de concentration d’ozone à des niveaux toxiques.
Gyre Océanique
Une gyre océanique est un courant circulaire ou une masse d’eau à rotation lente qui s’enroule autour d’une zone océanique. Elles sont généralement provoquées par des vents constants, des courants thermohalins et des forces de Coriolis. Les gyres sont importantes car elles transportent de l’énergie, des nutriments et des polluants autour des océans, affectant ainsi le climat et la productivité des écosystèmes marins.
Holocène
Holocène est le nom donné à la période géologique qui a commencé il y a environ 11 700 ans et qui s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui. Elle est caractérisée par des changements climatiques importants et par l’influence croissante de l’activité humaine sur l’environnement. Elle se distingue de la période précédente, le Pléistocène, par des températures moyennes plus élevées et une moindre variabilité des conditions climatiques. La variabilité des conditions climatiques s’est également réduite par rapport au Pléistocène, ce qui a eu une influence significative sur l’évolution des écosystèmes et des espèces. L’Holocène a également été marquée par l’expansion et l’intensification des cultures humaines, ainsi que par l’influence croissante de l’activité humaine sur les écosystèmes terrestres et marins.
Homme de Denisova
L’Homme de Denisova est une espèce humaine éteinte qui a vécu en Eurasie il y a environ 50 000 ans et qui était apparentée aux Néandertaliens et aux humains modernes. Il a été identifié à partir de l’analyse de l’ADN associé à une phalange humaine découverte dans la grotte de Denisova, en Sibérie. Il se caractérise par des caractéristiques morphologiques distinctes, notamment une plus grande taille et des os plus robustes que les humains modernes.
Homme de Nandertal
L’Homme de Nandertal était une espèce de l’Homo sapiens qui vivait en Europe et en Asie du Moyen-Orient il y a environ 300 000 ans. Il était caractérisé par des traits morphologiques distincts, notamment un crâne plus large et plus plat, des arcades sourcilières plus proéminentes et une face plus reculée. Il était plus petit et plus robuste que les humains modernes, avec des membres inférieurs plus grands et une colonne vertébrale plus courte et plus forte. Les Nandertaliens étaient également connus pour leurs habiletés techniques, notamment leur usage de l’outillage, leur exploitation de la chasse et leur utilisation d’armes à base de silex.
Hydrosphère
L’hydrosphère est le système qui comprend toutes les eaux de la Terre, qu’elles soient salées ou douces, et qui comprend les eaux de surface telles que les océans, les rivières et les lacs, ainsi que les eaux souterraines et les eaux de précipitations. Elle joue un rôle important dans le cycle de l’eau et dans le climat de la planète. Elle est également un important réservoir de nutriments qui sont nécessaires à la vie marine et à la vie terrestre. En outre, l’hydrosphère est un lieu de production et de transformation des matières organiques et inorganiques et elle est le lieu où se déroulent les échanges entre l’atmosphère et le milieu marin.
Isotopes
Les isotopes sont des formes différentes d’un même élément chimique qui diffèrent par le nombre de neutrons. En climatologie, ces isotopes sont utilisés pour observer les cycles de l’eau et le transport et la transformation de l’énergie. Les différentes formes d’isotopes sont utilisées pour mesurer la quantité de précipitations, le cycle de l’eau et le mouvement de l’air. En outre, ces isotopes sont également utilisés pour étudier le changement climatique et ses conséquences, car ils réagissent différemment à l’environnement et aux processus climatiques.
Maille / maillage
La maille / maillage (climat) est une méthode de modélisation utilisée pour simuler le climat et la météorologie, en utilisant une grille de points à travers une zone géographique donnée. Chaque point de grille représente une seule valeur parmi les nombreux paramètres décrivant les conditions météorologiques, tels que la température, l’humidité, la pression atmosphérique, les vents, etc. Ces valeurs sont interconnectées entre elles pour produire une représentation globale de la météorologie et du climat de la zone géographique.
Optimum climatique médiéval
L’optimum climatique médiéval est une période de temps de l’Holocène, qui a duré environ de 950 à 1250, pendant laquelle les conditions climatiques dans le monde entier étaient plus chaudes et plus humides que la moyenne historique. Durant cette période, la végétation a prospéré, la production agricole a augmenté et le commerce a été stimulé. Cette période est associée à un niveau plus élevé de la productivité agricole et à une diminution des famines. Elle a également contribué à l’essor de la société médiévale, avec la croissance des villes et des communautés et le développement des universités.
Paléo-climatologue
Un paléo-climatologue est un scientifique qui étudie les changements climatiques à travers l’histoire en analysant des sources telles que les dépôts de sédiments, les carottes de glace et les données historiques. Il utilise ces informations pour reconstruire le passé climatique et comprendre les mécanismes qui ont conduit à des changements climatiques à l’échelle locale ou globale.
Paratéthys
La Paratéthys est un ancien système hydrologique en Eurasie qui a existé il y a environ 25 à 8 millions d’années. Elle était constituée d’un vaste méandre qui s’étendait de la mer Noire à la mer Caspienne, et qui était relié à un réseau de fleuves et de lacs qui s’étendaient jusqu’à la Baltique et à la mer d’Aral. La Paratéthys était séparée du reste de la Méditerranée par des chaînes de montagnes qui ont été formées par le soulèvement des Alpes et des Carpates. La Paratéthys a joué un rôle important dans le développement de la faune et de la flore d’Eurasie orientale, et a été un facteur important dans le développement des cultures humaines à travers l’Europe et l’Asie.
Pergélisol
Le pergélisol est un type de sol caractérisé par sa présence dans des régions géographiques très froides et par un mélange d’eau et de sol gelé en permanence ou partiellement, à des profondeurs variables, pouvant atteindre plusieurs mètres. Il est principalement composé de glace, de matière organique en décomposition et de sédiments. Il constitue une partie importante des écosystèmes arctiques et subarctiques et joue un rôle essentiel dans le cycle de l’eau et des nutriments.
Période glaciaire
Une période glaciaire est une longue période de temps durant laquelle des régions entières sont recouvertes de glace et de neige. Des changements climatiques et des périodes de refroidissement global sont associés à ces périodes glaciaires, qui peuvent durer des centaines d’années. Lors des périodes glaciaires, le niveau des mers baisse, car une grande partie des eaux des océans est gelée et est contenue dans les glaciers et les calottes glaciaires. La vie animale et végétale est également affectée, et certaines espèces sont en danger.
Périodes interglaciaires ou interglaciations
Les périodes interglaciaires ou interglaciations sont des périodes de climat plus doux et plus tempéré qui succèdent aux périodes glaciaires et qui durent plusieurs milliers d’années. Elles sont caractérisées par une réduction de la couverture glaciaire, une plus grande activité biologique et une augmentation de la température moyenne à la surface terrestre. Elles sont généralement marquées par des fluctuations climatiques, avec des périodes plus chaudes et plus humides, suivies de périodes plus froides et plus sèches.
Petit âge glaciaire (PAG)
Le Petit âge glaciaire est une période de refroidissement global de l’atmosphère terrestre qui s’est produite entre les années 1300 et 1850. Il s’est caractérisé par une baisse notable des températures moyennes, une augmentation des précipitations et la formation de glaciers et de calottes glaciaires. Cette période a été marquée par des événements climatiques extrêmes, tels que la « Petite Peste », la «Grande Famine» et la «Grande Mort».
Ppm(v)
Partie par million en volume (Ppm(v)) est une unité de mesure utilisée pour décrire la concentration d’un gaz dans l’atmosphère. Elle est généralement utilisée pour mesurer la concentration de gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote. Cette unité est utilisée pour mesurer la quantité de composés polluants et de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère et leurs effets sur le climat.
Protocole de Kyoto
Le Traité international négocié à Kyoto (1997) et La Haye (1999) sous le cadre de la Convention Climat de l’ONU a établi que les pays les plus industrialisés devaient réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’environ 5% par rapport à 1990 à l’horizon 2012.
Rhodinia
Rhodinia est un type de climat subtropical humide qui se caractérise par des étés chauds et humides et des hivers doux et humides. Il est souvent associé à des précipitations abondantes tout au long de l’année, ainsi qu’à des niveaux d’humidité élevés. Les températures minimales moyennes annuelles sont généralement comprises entre 5 et 10 °C, et les températures maximales moyennes annuelles se situent entre 15 et 20 °C. Les précipitations annuelles sont élevées, généralement supérieures à 1 000 mm et parfois même supérieures à 2 000 mm.
Stratosphère
La stratosphère est la deuxième couche de l’atmosphère terrestre, située au-dessus de la troposphère et sous la mésosphère. Elle se situe entre une altitude d’environ 10 km et 50 km. La stratosphère est caractérisée par une température qui augmente avec l’altitude, ce qui est dû au phénomène d’absorption des rayons ultraviolets par l’ozone. La stratosphère contient également des vents stratosphériques qui sont beaucoup plus calmes que ceux de la troposphère.
Thermomètre isotopique
Un thermomètre isotopique est un type de thermomètre qui mesure la température en utilisant l’activité d’un ou plusieurs isotopes radioactifs. Ces isotopes, qui peuvent être naturels ou artificiels, émettent des radiations qui peuvent être détectées par des détecteurs spécialisés et leurs niveaux d’activité augmentent ou diminuent en fonction de la température. Les thermomètres isotopiques sont des instruments de mesure très précis et sont utilisés pour mesurer des températures à très haute précision. Ils sont principalement utilisés dans les applications scientifiques, industrielles et médicales.
Trapps
Les trapps sont une formation géologique caractéristique des régions arides et semi-arides, qui se compose de plusieurs couches de roches sédimentaires sédimentaires calcaires et siliceuses disposées en strates. Elles sont souvent recouvertes d’une couche mince de sols et sont caractérisées par leur structure en terrasses qui s’étendent sur des kilomètres. Elles sont généralement associées à des climats chauds et secs avec des précipitations inférieures à 250 mm par an.
Tropopause
La tropopause est la limite entre la troposphère et la stratosphère, et est à environ 10-15 km au-dessus du niveau de la mer. Elle est caractérisée par une forte inversion thermique, ce qui signifie que la température diminue rapidement avec l’altitude. Elle est également un site important de production de rayonnement ultraviolet et de changement chimique, et les vents dans cette zone sont extrêmement faibles. La tropopause est la limite supérieure de la troposphère, la première couche de l’atmosphère et la plus proche de la surface terrestre. Elle se situe généralement entre 8 et 16 km d’altitude et est caractérisée par une température stable, généralement inférieure à -50°C. La tropopause est une barrière importante entre la troposphère et la stratosphère, qui se caractérise par des pressions et des températures plus élevées, et qui est affectée par les mouvements atmosphériques à grande échelle.
Troposphère
La troposphère est la partie la plus proche de la Terre de l’atmosphère terrestre. Elle se situe entre 0 et 12 km d’altitude et est constituée de plusieurs couches d’air. Elle est responsable de la plupart des phénomènes météorologiques que nous observons, tels que les nuages, le vent et la pluie. La température y diminue avec l’altitude et elle est relativement stable. Les nuages se forment principalement dans la troposphère et leurs mouvements sont responsables des précipitations et des systèmes météorologiques. La couche limite turbulente ou couche limite d’instabilité se trouve également dans cette région, ce qui permet aux oiseaux et aux avions de voler.
Vortex polaire
Un vortex polaire est une zone de basse pression qui se forme à une latitude spécifique de la haute atmosphère. Il est généralement associé aux aurores boréales et polaires et est principalement alimenté par des vents à haute altitude, des courants ascendants et des conditions météorologiques variables. Les vortex polaires sont formés de deux régions distinctes, la stratosphère et la troposphère, qui, en raison de leurs températures différentes, provoquent des tourbillons d’air qui forment le vortex.
Zone de convergence intertropicale (ZCIT)
La zone de convergence intertropicale (ZCIT) est une ceinture de vents d’altitude qui s’étend autour de la Terre, entre les tropiques et les latitudes subtropicales. Elle est caractérisée par des vents moussants d’est en ouest, qui sont en partie à l’origine des précipitations abondantes et des fortes températures des régions tropicales. La ZCIT joue également un rôle important dans le transport de chaleur et de vapeur d’eau entre les tropiques et les régions polaires. Elle est aussi un site important pour les mouvements migratoires des oiseaux et des papillons, qui s’en servent pour se déplacer entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud.
GIEC
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental indépendant qui s’est fixé pour objectif de fournir un résumé scientifique et technique des connaissances actuelles sur le changement climatique, ses causes, ses effets et ses possibilités d’adaptation et d’atténuation. Le GIEC fournit des évaluations scientifiques et techniques fiables sur le changement climatique à la demande des principales institutions internationales, notamment la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, la Convention sur la diversité biologique et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement.
CCNUCC Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
La CCNUCC est une convention internationale adoptée en 1992 à Rio de Janeiro par les États membres des Nations Unies. Elle a pour objectif d’instaurer un cadre pour la coopération internationale à la fois pour réduire les émissions à l’origine des changements climatiques et pour adapter leurs stratégies d’atténuation et d’adaptation. La convention a été mise à jour en 1997 par le Protocole de Kyoto.
LCIPP Plate-forme des communautés locales et des peuples autochtones
LCIPP (Plate-forme des communautés locales et des peuples autochtones) est une plate-forme mondiale qui vise à renforcer le rôle des communautés locales et des peuples autochtones dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Elle offre un espace de dialogue et de partage entre les communautés locales et les peuples autochtones, les gouvernements, les organismes de développement et les partenaires internationaux, et elle sert de cadre pour promouvoir leur participation à la formulation, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques, des programmes et des projets.
Variabilité climatique
La variabilité climatique désigne les fluctuations du climat à différentes échelles de temps, allant de la variabilité intra-saisonnière à celle des siècles. Ces variations sont influencées par des facteurs internes (naturels) et externes, tels que les changements d’activité solaire, les éruptions volcaniques, les changements dans l’activité humaine et les processus atmosphériques. Les effets de la variabilité climatique peuvent être observés à travers des modèles climatiques et des études paléoclimatiques.
Anthropique
Anthropique est un adjectif qui se réfère à l’influence humaine sur l’environnement naturel et à l’impact de l’activité humaine sur le monde. Il se rapporte à l’action des humains sur la nature et à ses conséquences. Cela peut inclure des pratiques telles que la déforestation, la destruction et la pollution des écosystèmes, la modification des habitats naturels et la destruction de la biodiversité.
Réchauffement climatique anthropique
Le réchauffement climatique anthropique est le changement climatique global dû aux activités humaines qui augmentent les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement le dioxyde de carbone. Il a entraîné une augmentation moyenne de la température de l’air et des océans, des changements dans les précipitations et dans les écosystèmes, et des risques pour la santé humaine, la sécurité alimentaire et l’environnement.
Risque climatique
Le risque climatique est une forme de menace environnementale que l’on rencontre dans le monde entier. Il se manifeste par des changements climatiques, comme des températures plus élevées, des précipitations plus intenses et des événements météorologiques extrêmes, qui influencent directement la santé humaine, la biodiversité, les économies et les environnements.
Impact climatique
L’impact climatique se réfère à l’ensemble des changements environnementaux, économiques et sociétaux qui sont causés par les activités humaines et qui ont des conséquences sur le climat et l’environnement. Les impacts climatiques incluent les modifications des régimes de précipitations, de températures, de vents et d’autres conditions météorologiques, ainsi que les changements des écosystèmes et des équilibres économiques et sociaux.
Services écosystémiques
Les services écosystémiques sont les bénéfices que les humains tirent des écosystèmes naturels, tels que le purifiage de l’eau et de l’air, la production de nourriture, et la protection contre les inondations et les ravageurs. Les services écosystémiques sont essentiels pour le bien-être humain et la santé planétaire et peuvent être considérés comme une forme de capital naturel. Les services écosystémiques sont fournis par des écosystèmes tels que les forêts, les prairies, les zones humides, et les récifs coralliens. Les services varient selon le type d’écosystème et les activités humaines qui en découlent. Les services écosystémiques peuvent être divisés en quatre catégories: régulation, production, culturelle et support.
Résilience climatique
La résilience climatique est la capacité d’un système à absorber les effets des changements climatiques et à s’adapter aux nouvelles conditions. Elle permet aux communautés de réduire leurs vulnérabilités et de répondre aux défis posés par le changement climatique en réduisant les conséquences négatives et en saisissant les opportunités positives.
Gouvernance climatique
La gouvernance climatique est le processus par lequel les gouvernements, les entreprises, les organisations internationales, les communautés et les citoyens collaborent pour prendre des mesures et développer des stratégies pour lutter contre le changement climatique et ses effets négatifs sur l’environnement et la société. La gouvernance climatique cherche à encourager une prise de décision de concert entre les différents acteurs et à mettre en œuvre des solutions innovantes et durables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la résilience climatique et soutenir le développement durable.
Justice climatique
La justice climatique est une approche interdisciplinaire qui aborde les questions climatiques sous l’angle de la justice sociale et environnementale. Elle cherche à établir une responsabilité équitable des solutions climatiques et à répartir les avantages et les coûts associés aux changements climatiques de manière équitable entre les différentes parties prenantes, en tenant compte des inégalités existantes et des effets disproportionnés des changements climatiques sur les populations marginalisées et vulnérables.
Développement durable
Le développement durable est un modèle de développement économique qui vise à répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Il s’agit de trouver un équilibre entre protection de l’environnement, protection sociale et développement économique, ce qui implique une meilleure gestion des ressources naturelles, la promotion de pratiques commerciales éthiques, la responsabilisation des consommateurs et une meilleure prise en compte des droits des travailleurs.
Démocratie environnementale
La démocratie environnementale est une forme de gouvernance qui vise à assurer que les décisions concernant les questions environnementales et les ressources naturelles sont prises de manière ouverte et transparente, en impliquant tous les groupes concernés, y compris les communautés locales, les acteurs non étatiques, les gouvernements et les entreprises. Elle vise à protéger l’environnement, à promouvoir le développement durable et à garantir le respect des droits humains.
Multiréalisme climatique
Le multiréalisme climatique est une approche qui considère que plusieurs scénarios de changement climatique, allant de légers changements à des évolutions extrêmes, sont possibles et doivent être pris en compte dans les préparations et les plans d’action. Cette méthode vise à offrir une préparation plus large et plus réaliste pour gérer les risques climatiques.
Accord de Paris
L’Accord de Paris est un traité international sur le climat, conclu à Paris le 12 décembre 2015, par 195 pays membres de l’ONU. Il vise à limiter le réchauffement climatique à 2°C au-dessus des niveaux préindustriels, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, et à s’adapter aux effets déjà en cours. L’accord est entré en vigueur le 4 novembre 2016, après avoir été ratifié par la majorité des pays signataires.
Acidification de l’océan
L’acidification de l’océan est le processus par lequel les niveaux d’acide carbonique (CO2) augmentent dans l’océan, ce qui provoque un changement dans le pH de l’eau. Ce changement est causé par l’absorption de CO2 par les océans, généralement à cause des activités humaines qui relâchent du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Cette augmentation de l’acide carbonique entraîne une acidification de l’océan qui peut être néfaste pour les organismes marins.
Adaptation incrémentale
L’adaptation incrémentale est une méthode de développement qui consiste à ajouter des fonctionnalités à un produit ou un service existant dans une série de mises à niveau petites et fréquentes. Cette approche met l’accent sur l’amélioration constante et la mise à jour continue des produits, des services et des processus, ainsi que sur le feedback des utilisateurs et les changements apportés en fonction de ce feedback.
Adaptation transformationnelle
L’adaptation transformationnelle (climat) est la capacité à modifier les systèmes socio-écologiques et les pratiques pour répondre aux effets du changement climatique et s’adapter à des environnements en constante évolution. Elle vise à fournir des solutions de résilience à long terme et à consolider les systèmes pour s’adapter aux impacts négatifs du changement climatique, tels que l’augmentation des températures, les sécheresses, les inondations, la montée du niveau de la mer et la dégradation des écosystèmes.
Anthropocène
L’Anthropocène est une période géologique qui commence à l’ère industrielle et qui est caractérisée par des impacts globaux des activités humaines sur l’environnement et les systèmes naturels. Ces impacts incluent des changements climatiques, la destruction de la biodiversité et l’augmentation de la pollution et des déchets.
Bioénergie
La bioénergie est l’utilisation d’énergie produite à partir de matières organiques telles que le bois, les déchets agricoles ou ménagers, les algues, le biogaz et les matières premières agricoles. C’est une forme d’énergie renouvelable qui contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à la lutte contre le changement climatique. Elle est également utilisée pour produire de l’électricité, du carburant et même des matières premières pour l’industrie chimique.
Atmosphère
Atmosphère est le terme générique pour désigner la couche gazeuse qui entoure une planète. Elle se compose principalement d’azote, d’oxygène et d’autres gaz et particules qui sont à la fois nécessaires à la vie et à l’environnement. La composition et la pression atmosphérique varient en fonction de l’altitude et de la latitude.
Biomasse
La biomasse est une forme d’énergie renouvelable qui désigne la matière organique vivante produite par des êtres vivants. Elle est généralement obtenue à partir de matières organiques telles que le bois, les déchets agricoles et les déchets municipaux, et est utilisée pour produire de l’énergie à partir de la chaleur, de la biocarburant ou de procédés de conversion chimique.
Budget carbone
Le budget carbone est un concept qui définit la quantité maximale d’émissions de carbone autorisées à émettre sur une période donnée, généralement un an, afin de maintenir la sécurité climatique. Le budget carbone est une limite globale pour les émissions de gaz à effet de serre, qui peut être divisé en objectifs nationaux ou régionaux.
Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe
Le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (SRC) est une initiative internationale visant à améliorer la préparation, la réduction et la gestion des risques de catastrophes. Il vise à soutenir les gouvernements et les acteurs locaux dans la mise en œuvre des politiques qui peuvent réduire l’impact des catastrophes sur les populations et les économies. Il est basé sur un ensemble de principes, de stratégies et de mesures qui cherchent à accroître la résilience des communautés et des systèmes face aux catastrophes.
Changement d’affection des terres
Le changement d’affection des terres est le processus par lequel une parcelle de terre est transformée en une autre forme de terre, comme une ferme, un parc, un terrain de golf, une usine ou un autre type de propriété. Il peut s’agir d’une conversion d’un terrain agricole en une autre forme d’utilisation, d’une transformation d’une zone résidentielle en une zone industrielle, ou encore d’un changement de la superficie d’un terrain. Le changement d’affection des terres peut être réalisé à l’aide d’un bail, d’un contrat de vente, d’une vente aux enchères, d’un transfert de propriété, etc.
Changement climatique
Le changement climatique est un terme qui décrit l’augmentation moyenne des températures et des changements associés dans le climat global qui sont survenus depuis la fin de l’ère préindustrielle et qui sont principalement attribués aux activités humaines. Les effets du changement climatique peuvent comprendre des changements dans les précipitations, une augmentation du niveau de la mer, une plus grande incertitude en matière de sécheresse, une augmentation du nombre et de l’intensité des ouragans, des changements dans les écosystèmes et des changements de la disponibilité et de la qualité de l’eau.
Carbone suie
Le Carbone suie est un type de pollution atmosphérique causée par les activités humaines qui produisent des particules de carbone microscopiques et invisibles qui, une fois dans l’atmosphère, s’accumulent et empêchent la lumière du soleil de se refléter dans l’espace. Cet effet est connu sous le nom d’effet de serre, et il contribue à l’accélération du réchauffement global.
Carbone bleu
Carbone bleu (climat) est une mesure de la santé des systèmes aquatiques qui tient compte de l’impact des activités humaines sur les eaux douces et marines. Il se concentre principalement sur la qualité de l’eau et la quantité de carbone organique contenue dans les écosystèmes aquatiques. Il examine également la quantité de matières nutritives et d’autres contaminants qui peuvent entraîner des altérations des écosystèmes aquatiques. La mesure du Carbone bleu est importante pour comprendre comment les activités humaines affectent les écosystèmes aquatiques, et comment ces effets peuvent être limités ou inversés pour assurer une santé et une productivité optimales.
Combustibles fossiles
Les combustibles fossiles sont des énergies produites à partir de l’exploitation des ressources fossiles du sous-sol telles que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Ces combustibles sont des sources d’énergie abondantes et peu coûteuses, mais leurs rejets de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre contribuent aux changements climatiques globaux.
Cout social du carbone
Le cout social du carbone est une estimation des dommages économiques, écologiques et sanitaires causés par les émissions de carbone, qui est ajouté aux coûts économiques directs liés à la production et à l’utilisation de combustibles fossiles. Le cout social du carbone peut être utilisé pour évaluer le coût réel des émissions de carbone et aider à prendre des décisions plus informées en matière de politiques de carbone.
Cycle du carbone
Le cycle du carbone est le processus par lequel le carbone est échangé entre l’atmosphère, la biosphère, les océans et les sols. Il permet aux organismes vivants de se procurer l’énergie dont ils ont besoin pour survivre et de stocker le carbone sous forme de matière organique. Le cycle du carbone est un cycle continu et interconnecté qui prend des centaines, voire des milliers d’années pour se compléter.
Cycle hydrologique
Le cycle hydrologique est le mouvement continuel de l’eau à travers l’atmosphère, le sol, les océans et les lacs, causé par des forces météorologiques telles que l’évaporation, l’évapotranspiration, la condensation et la précipitation. Il comprend également le flux de l’eau souterraine et la glace et la neige accumulée dans les régions froides.
Cyclone tropical
Un cyclone tropical est une grande tempête météorologique qui se forme au-dessus des eaux chaudes des océans tropicaux et subtropicaux. Il est caractérisé par des vents forts et constants entourant un œil calme, ainsi que des précipitations intenses. Les cyclones tropicaux sont classés en fonction de leur force en catégories allant de 1 à 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson.
Décarbonisation
La décarbonisation est le processus par lequel les émissions de gaz à effet de serre sont réduites ou éliminées en remplaçant les combustibles fossiles par des sources d’énergie renouvelables ou par des technologies permettant une meilleure utilisation de l’énergie. Elle est considérée comme une solution pour réduire les effets du changement climatique.
Dépression extratropicale
Une dépression extratropicale est une zone de basses pressions qui se développe à l’extérieur des tropiques et qui se déplace à travers les latitudes moyennes. Elles sont généralement associées à de fortes précipitations, à des vents soutenus, à des nuages bas et à des conditions météorologiques mouvementées. Elles sont le plus souvent responsables des précipitations abondantes et des températures plus fraîches dans les régions tempérées.
Dioxyde de carbone
Le dioxyde de carbone est un gaz incolore et inodore présent dans l’atmosphère terrestre. Il est produit par la respiration des êtres vivants et par la combustion de combustibles fossiles. Il est également absorbé par les océans et les plantes. Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui contribue à la hausse des températures de la Terre, ce qui a des conséquences négatives sur le climat et sur l’environnement.
Écosystème
Un écosystème est une communauté d’organismes vivants interagissant les uns avec les autres et avec leur environnement physique. Il est composé de la biosphère, des organismes vivants, des cycles biogéochimiques et des processus écologiques qui les relient. Le tout forme un système dynamique et complexe qui fournit des ressources et des services qui sont utiles aux êtres vivants.
Éliminations anthropiques
Les éliminations anthropiques sont des processus par lesquels les humains modifient leur environnement et leurs activités pour modifier la composition et la structure des populations d’espèces animales ou végétales, ou pour réduire considérablement la présence de certaines espèces dans un habitat. Elles peuvent comprendre la destruction des habitats, la chasse et la pêche, l’introduction de prédateurs non naturels et le piégeage, la pollution et la fragmentation des habitats.
Vmissions anthropiques
Les émissions anthropiques sont des polluants qui sont produits par l’activité humaine, notamment le transport, l’industrie et l’agriculture. Ces polluants sont principalement des gaz à effet de serre, tels que le dioxyde de carbone, le méthane, l’oxyde d’azote et d’autres particules fines. Ils contribuent à l’accélération du changement climatique et à la dégradation de la qualité de l’air.
Extrême climatique
Un extrême climatique est un événement météorologique anormalement intense et inhabituel, qui se produit à une échelle locale, régionale ou globale. Il peut s’agir d’une sécheresse, d’inondations, de tempêtes, de chutes de neige ou de pluie exceptionnelles, d’un épisode de chaleur ou de froid intense, etc. Ces événements peuvent avoir des conséquences importantes sur les écosystèmes, les économies, la santé humaine et les infrastructures.
Glacier
Un glacier est une masse de glace qui s’écoule lentement de hauts sommets, de vallées et de régions polaires. Il est formé par la compression et la compaction de neige accumulée, qui devient alors de la glace. La glace qui constitue le glacier s’écoule sous l’effet de sa propre gravité, mais elle est également modelée par des processus tels que l’érosion, le flux thermique et le redéploiement des particules de glace. Les glaciers sont des indicateurs clés du climat et peuvent fournir des informations sur les changements climatiques à long terme.
Hydrocarbures halogénés
Les hydrocarbures halogénés sont des hydrocarbures qui contiennent des atomes de halogène (chlorure, fluorure, brome, etc.) qui remplacent des atomes d’hydrogène. Ils sont très importants dans l’industrie chimique et sont souvent utilisés comme solvants, produits de combustion, agents de soudage, et dans la production de colorants et de plastiques. Malheureusement, ils sont également des polluants atmosphériques très persistants qui contribuent à la formation de l’ozone troposphérique et au réchauffement climatique. En conséquence, l’utilisation des hydrocarbures halogénés est fortement réglementée et des mesures sont mises en place pour réduire leur présence dans l’atmosphère.
Inertie du changement climatique
L’inertie du changement climatique est le temps que prend le climat pour s’adapter aux changements induits par l’activité humaine, tels que l’augmentation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre. La plus grande partie des effets se manifesteront à long terme et le climat continuera à se réchauffer pendant des décennies et même des siècles, même si l’activité humaine est réduite ou arrêtée.
Intensité carbone
L’intensité carbone est un indicateur qui mesure la quantité d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) produites par unité de production ou de consommation d’une organisation ou d’un pays. Il peut être utilisé pour évaluer et comparer la performance environnementale d’une organisation ou d’un pays et pour développer des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Méthane
Le méthane est un hydrocarbure composé d’un seul atome de carbone et quatre atomes d’hydrogène. C’est le principal composant du gaz naturel et est un gaz à effet de serre très puissant. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, environ 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Il s’accumule dans l’atmosphère et contribue à l’augmentation des températures moyennes à la surface de la Terre.
Modèle climatique
Un modèle climatique est un système informatique complexe qui permet de simuler le climat et ses variations à travers un grand nombre de variables, comme les mouvements des océans, les nuages et les vents, les terres et les océans, les glaciers et la neige, et les concentrations d’atmosphère. Il est capable de fournir des prévisions à court et long terme en fonction des changements climatiques et des conditions météorologiques.
Neutralité climatique
La neutralité climatique est un objectif à long terme visant à atteindre l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et les activités qui absorbent ou éliminent ces émissions, afin d’atteindre un niveau stable des concentrations mondiales de gaz à effet de serre. Cet objectif peut être atteint en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en augmentant les activités d’absorption ou d’élimination, comme la reforestation et l’utilisation de technologies propres, afin de réduire la vulnérabilité des populations et de l’environnement aux effets du changement climatique.
Neutralité carbone
La neutralité carbone est un objectif visant à atteindre un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre produites par une organisation et les quantités de ces gaz absorbées, par le biais de la capture, de la séquestration ou de la compensation. Par conséquent, l’atteinte de la neutralité carbone signifie que l’organisation n’émet aucune nouvelle émission nette de gaz à effet de serre, et a réduit ou compensé suffisamment ses émissions pour atteindre un bilan carbone neutre.
Oxyde nitreux
L’oxyde nitreux (NO2) est un gaz présent dans l’atmosphère qui peut être produit par des sources naturelles et anthropiques telles que les moteurs à combustion, les usines et les incinérateurs. Il est un constituant majeur de la pollution atmosphérique et peut avoir des effets nocifs sur la santé humaine et sur l’environnement. Lorsqu’il est exposé à des conditions chaudes et humides, l’oxyde nitreux se combine à d’autres polluants pour former des particules qui peuvent être inhalées et provoquer des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Ozone
L’ozone est un gaz incolore et instable présent à la fois dans l’atmosphère terrestre et stratosphérique. Il est formé à partir de molécules d’oxygène (O2) par une réaction chimique sous l’action des rayons ultraviolets (UV) du soleil. Il a des propriétés antioxydantes, bactéricides et virucides, qui sont bénéfiques pour les organismes vivants. Il joue un rôle important dans la protection de la planète contre les rayonnements UV en absorbant une grande partie de l’énergie UV et en l’absorbant, ce qui permet de réduire les effets néfastes sur les organismes vivants.
Polluants climatiques à courte durée de vie
Les polluants climatiques à courte durée de vie sont des gaz à effet de serre qui ne persistent pas dans l’atmosphère et qui s’éliminent rapidement, généralement en quelques heures ou jours. Ils sont principalement dus aux activités humaines et comprennent le dioxyde de soufre (SO2), l’oxyde d’azote (NOx), le dioxyde de carbone (CO2), l’ammoniac (NH3), le monoxyde et le dioxyde de carbone (CO et CO2).
Réchauffement planétaire
Le réchauffement planétaire est le phénomène de hausse des températures moyennes observées à la surface du globe, principalement du fait des émissions de gaz à effet de serre et de l’activité humaine. Il a des conséquences négatives sur l’environnement, l’économie et la santé humaine, notamment par l’augmentation des précipitations, le rétrécissement des glaciers et des glaces, la hausse du niveau des mers, des changements climatiques et des sécheresses prolongées.
Reboisement
Le reboisement est une pratique qui consiste à replanter des arbres dans un environnement déboisé afin d’améliorer l’équilibre climatique et la biodiversité. Il peut également contribuer à la protection des sols, à l’augmentation de la production alimentaire, à la régénération de l’eau et à l’amélioration de l’habitat pour la faune et les oiseaux.
Rétroaction climatique
La rétroaction climatique est un phénomène naturel qui se produit lorsque les changements climatiques affectent les processus qui les ont provoqués et qui peuvent, à leur tour, amplifier ou atténuer ces changements climatiques. Elle peut être positive ou négative et peut être liée à des facteurs internes ou externes à l’environnement terrestre.
Sécheresse
La sécheresse est un phénomène climatique caractérisé par une période de précipitations très faibles accompagnée d’une hausse des températures et d’un taux d’humidité relativement bas. Elle est souvent associée à une pénurie d’eau, à des incendies de forêt, à des séries de feux de brousse, à des inondations et à des effets négatifs sur l’environnement et l’économie.
Système climatique
Un système climatique est un système complexe composé de plusieurs éléments interdépendants, tels que l’océan, l’atmosphère, la végétation, les glaces polaires et les sols, qui interagissent entre eux pour produire et maintenir le climat d’une région ou d’une partie du globe.
Chlorofluorocarbures
Les chlorofluorocarbures (CFC) sont des produits chimiques qui se composent principalement de carbone, de chlore et de fluor. Ils sont largement utilisés dans les systèmes de climatisation, les réfrigérateurs et les aérosols. Ils sont classés comme des agents de destruction de la couche d’ozone et sont fortement interdits depuis 1987 par les accords de Montréal.
Déforestation
La déforestation est le processus par lequel les forêts sont détruites et remplacées par des activités humaines telles que l’agriculture, l’exploitation forestière, l’urbanisation et le développement industriel. Elle est généralement causée par la pression démographique et le changement d’usage des sols, qui entraînent une diminution de la superficie et de la biodiversité des forêts, ainsi qu’une altération des services écosystémiques qu’elles fournissent. La déforestation peut avoir des conséquences négatives pour la santé et le bien-être humain, ainsi que pour la faune et la flore sauvages, le climat et les cycles naturels.
Désertification
La désertification est un phénomène naturel ou anthropique qui se caractérise par une dégradation des terres arides et semi-arides, ce qui conduit à un processus de dégradation de la végétation et des sols, et à une perte progressive de la biodiversité. Elle se manifeste par une perte de la fertilité des sols, un affaiblissement de la couverture végétale, une érosion des sols, une élévation des taux de salinité, une baisse des niveaux d’eau souterraine et une dégradation des habitats naturels.
Dilatation thermique
La dilatation thermique est le phénomène physique par lequel un corps se dilate (augmente son volume) lorsque sa température augmente. Cette dilatation thermique est due à une augmentation de l’énergie cinétique des molécules qui composent le corps et à la réorganisation de leur structure interne. La dilatation thermique peut être décrite par le coefficient de dilatation thermique qui est défini comme le rapport entre le changement de volume d’un corps et le changement de température qu’il subit.
Dobson – Unité (DU)
La Dobson Unité (DU) est une mesure conventionnelle de la concentration en ozone dans l’atmosphère. Elle est égale à la quantité d’ozone qui s’élèverait à une hauteur de une atmosphère (1013,25 mbar) dans le cas où la concentration en ozone était homogène dans l’atmosphère entière. La quantité est exprimée en unités de Dobson (DU).
Effet de serre
L’effet de serre est un phénomène physique naturel qui se produit lorsque les gaz à effet de serre absorbent la chaleur émise par la Terre et la réémettent dans l’atmosphère, ce qui contribue à l’augmentation de la température moyenne de la planète. Cet effet est amplifié par l’activité humaine, qui contribue à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui conduit à des changements climatiques.
Équilibre de rayonnement global
L’équilibre de rayonnement global ou effet de serre est un phénomène physique naturel qui se produit lorsque les rayonnements solaires sont absorbés par la Terre et réémis sous forme de rayonnements infrarouges. Ces rayonnements infrarouges sont à nouveau absorbés par les gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui contribue à réchauffer la surface terrestre.
Évapotranspiration
L’évapotranspiration est le processus par lequel l’eau à la surface de la terre est évaporée par le soleil, et ensuite transportée par les plantes et les animaux sous forme de vapeur d’eau dans l’atmosphère. C’est est un processus complexe qui comprend la transpiration des plantes, l’évaporation de l’eau à partir des sols et des surfaces, et le transport de l’eau de la surface de la terre jusqu’à l’atmosphère. Elle est essentielle pour le cycle de l’eau et pour le maintien de l’équilibre hydrique et de la température de la terre et de l’atmosphère.
Feed-back climatique
Le feed-back climatique est un processus qui implique une interaction entre les éléments du système climatique et qui peut conduire à une modification de l’environnement. Il se produit lorsque les changements climatiques initiaux entraînent des réponses à court ou à long terme qui peuvent à leur tour affecter le climat. Les réponses peuvent être positives (accélérant les changements climatiques) ou négatives (ralentissant les changements climatiques).
Flux de carbone
Le flux de carbone est le transfert continu de carbone entre la biosphère (l’ensemble des écosystèmes terrestres et aquatiques) et l’atmosphère, le sol et les océans. Il est essentiel à la vie sur Terre, car il maintient l’équilibre de l’environnement et permet aux écosystèmes de fonctionner. Les flux de carbone sont influencés par les activités humaines, telles que l’élevage et l’agriculture, qui dégradent les forêts et les sols, entraînant une hausse des émissions de gaz à effet de serre et d’autres changements climatiques.
Force radiative
La force radiative est une force de transfert d’énergie qui se produit lorsqu’une forme d’énergie électromagnétique, telle qu’une onde radio, est émise par une source et est reçue par un récepteur. Cette force peut être utilisée pour communiquer et transmettre des informations. Elle peut également être utilisée pour chauffer des objets, comme le soleil chauffe la Terre.
Fraction molaire
Une fraction molaire, également appelée fraction volumique, est une mesure du rapport entre la concentration d’un gaz dans l’atmosphère et la concentration totale des gaz. Elle est généralement exprimée en pourcentage ou en parties pour million (ppm). La fraction molaire est très importante pour comprendre le climat car elle peut influencer la quantité de rayonnement solaire absorbée par l’atmosphère et, par conséquent, le climat et les conditions météorologiques.
Gamme de température journalière
La gamme de température journalière est la différence entre la température minimale et maximale relevée sur une période d’un jour. Elle peut être exprimée en degrés Celsius ou Fahrenheit. Elle est un indicateur important pour l’étude du climat et l’évolution des saisons. Elle est généralement calculée en se basant sur les données météorologiques recueillies par les stations météorologiques et les observateurs sur le terrain.
Halocarbures
Les halocarbures sont des substances chimiques contenant des atomes d’halogène (chlorine, fluor, brome et iode) et des atomes de carbone. Ils sont principalement utilisés dans des applications industrielles et domestiques, mais ils ont également été identifiés comme des polluants atmosphériques nocifs. Les halocarbures ont été reconnus comme agents de destruction de la couche d’ozone et comme des gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique.
Hydrosphère
L’hydrosphère est le nom donné à l’ensemble des eaux de la Terre, y compris les océans, les mers, les rivières, les lacs, les ruisseaux, les précipitations et les eaux souterraines. Elle fait partie intégrante du cycle de l’eau, qui est le cycle naturel de circulation de l’eau à travers la Terre. Les eaux de l’hydrosphère sont essentielles à la vie sur Terre, car elles fournissent un habitat pour une grande variété de formes de vie, et elles sont indispensables à l’équilibre des écosystèmes. Les eaux de l’hydrosphère sont aussi utilisées pour l’irrigation, le transport, la production d’énergie et la pratique des sports et des loisirs.
IMAGE model
L’image modèle (climat) est un modèle numérique qui permet de simuler le climat dans un système dynamique. Il est capable de prédire le climat et les processus météorologiques associés, ainsi que d’étudier et de comprendre le fonctionnement des systèmes climatiques à l’échelle régionale ou mondiale. Il est basé sur des données observationnelles et des observations satellitaires, et combine des observations physiques et des simulations numériques pour fournir des prévisions précises et fiables.
Lithosphère
La lithosphère est la couche solide et rigide de la Terre. Elle est constituée de roches solides et est séparée de la couche interne fluide (manteau) par la discontinuité de Mohorovicic (ou discontinuité Moho). Elle est composée de deux plaques tectoniques principales (la plaque Pacifique et la plaque Eurasienne), qui se déplacent lentement les unes par rapport aux autres. Elle est également subdivisée en d’autres plaques plus petites. La lithosphère est responsable des mouvements sismiques et volcaniques terrestres.
Marégraphe
Un marégraphe est un appareil qui permet de surveiller les variations de la hauteur d’une marée en enregistrant l’amplitude et la fréquence des mouvements de la mer. Il est généralement installé à proximité d’un port ou d’une zone côtière pour surveiller les conditions météorologiques et aider à la navigation et à la pêche. Le marégraphe est équipé d’un capteur qui mesure la hauteur de l’eau et enregistre les données sur un disque ou une bande magnétique. Les données recueillies sont ensuite analysées afin d’évaluer les courants marins, les prévisions des marées et la sécurité des navires.
Mesure d’atténuation / réduction
Une mesure d’atténuation (climat) est une action entreprise par les individus, les entreprises ou les gouvernements pour réduire ou compenser les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique. Ces mesures peuvent inclure l’utilisation d’énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique, la restauration des écosystèmes et la mise en œuvre de technologies de capture et de stockage du carbone.
Modélisation du climat
La modélisation du climat est un processus qui consiste à utiliser des modèles numériques pour simuler et étudier les paramètres et les processus qui contrôlent le climat dans le but de prédire et d’expliquer le comportement à long terme et à court terme du climat. Ces modèles numériques sont alimentés par des données issues d’observations sur le terrain, de simulations de laboratoire et de données satellite.
Oxydes d’azote
Les oxydes d’azote sont des polluants produits par la combustion de combustibles fossiles (essence, diesel, charbon, etc.), par des procédés industriels et par l’activité agricole. Ils sont principalement composés de dioxyde d’azote (NO2) et de monooxyde d’azote (NO). Les oxydes d’azote sont considérés comme des polluants atmosphériques très nocifs qui peuvent contribuer à l’accumulation de smog et à la formation d’ozone troposphérique nocif. Les oxydes d’azote sont également nuisibles à la santé humaine et peuvent provoquer des problèmes respiratoires et des allergies.
Photosynthèses
La photosynthèse est un processus par lequel les plantes et certaines bactéries absorbent l’énergie du soleil pour produire leur propre nourriture à partir du gaz carbonique et de l’eau. Les plantes produisent du glucose et du dioxyde de carbone sous forme d’oxygène. Ce processus est essentiel à la vie et à la survie des êtres vivants.
Piégeage
Le piégeage (climat) est une technique qui vise à capturer des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et à les stocker à l’intérieur de réservoirs souterrains, sous terre ou en mer. Elle est utilisée pour aider à réduire la concentration de ces gaz dans l’atmosphère, ce qui peut aider à réduire leurs effets sur le changement climatique.
Potentiel de réchauffement global
Le potentiel de réchauffement global (PRG) désigne l’augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre qui résulterait d’une augmentation de la concentration en gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il est exprimé en degrés Celsius par unité de concentration de gaz à effet de serre (par exemple, par unité de concentration de dioxyde de carbone).
Production Primaire Brut
La production primaire brute (climat) est la quantité totale d’énergie émise par le Soleil et captée par la Terre et qui est absorbée par la végétation, les animaux et autres organismes vivants qui se trouvent à la surface de la planète. Elle est mesurée en unités d’énergie par unité de surface et par unité de temps.
Radiation Infrarouge
La radiation infrarouge est une forme de rayonnement électromagnétique qui se situe entre les rayons ultraviolets et les ondes radio dans le spectre électromagnétique. Elle est principalement produite par les objets à température ambiante qui rayonnent de l’énergie thermique sous la forme de rayonnement infrarouge. La radiation infrarouge est importante pour le climat car elle fournit une grande partie de l’énergie qui maintient la température du système terre-atmosphère et est un moyen important de transfert de l’énergie dans l’atmosphère.
Séquestration de carbone
La séquestration du carbone consiste à capturer le dioxyde de carbone (CO2) émis par les activités humaines telles que la combustion des combustibles fossiles et à le stocker dans des réservoirs sûrs et durables tels que les océans, les sols, les forêts, les sédiments et les réservoirs géologiques. Elle vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Température de surface globale
La température de surface globale est la moyenne des températures à la surface des océans et des continents. Elle est calculée à partir des observations des stations météorologiques et des données satellitaires. Elle est considérée comme un indicateur important du changement climatique, car elle est le principal facteur qui contrôle le flux de chaleur à la surface de la terre.
Banquise
Une banquise est une étendue de glace salée, formée par la fonte des glaces continentales, qui flotte sur les mers polaires. Elle se compose de glaces de mer, de morceaux de glace des glaciers, de glace de fonte et de glace formée par la congélation de la brume. Elle est formée par l’accumulation de glace sur une longue période et est le plus souvent accompagnée de glace de mer et de glace de fonte. Elle peut s’étendre sur plusieurs milliers de kilomètres et être plus ou moins dense en fonction des conditions climatiques et de la topographie des océans.
Bloom (ou floraison) planctonique
La bloom planctonique est une augmentation rapide et temporaire de la concentration et de la diversité d’organismes planctoniques dans un espace aquatique donné. Elle est typiquement causée par un bourgeonnement de nutriments, de lumière ou de température qui permet aux organismes planctoniques de croître et de se reproduire à des taux élevés. La bloom planctonique peut également être causée par des activités humaines, telles que l’apport d’engrais et l’eutrophisation.
Carbonifère
Le Carbonifère est une période géologique qui s’est déroulée il y a environ 359 à 299 millions d’années. C’était une période importante dans l’histoire de la vie sur Terre, car elle a vu l’apparition de la première vraie végétation terrestre et de la première faune terrestre diversifiée. De nombreuses nouvelles espèces de plantes et d’animaux sont apparues pendant cette période, notamment les amphibiens, les reptiles et les premiers mammifères. Le Carbonifère a également été une période importante pour la formation des combustibles fossiles, car de nombreuses plantes et animaux ont été fossilisés et se sont transformés en charbon, pétrole et gaz naturel.
Carottage
Le carottage (climat) est une méthode de prélèvement des carottes de sédiments qui permet d’obtenir des informations sur la stratigraphie et le climat du site étudié. Elle est généralement réalisée par le creusement d’un trou dans le sol à l’aide d’un foret spécialisé, et le prélèvement d’un échantillon de sédiments à des intervalles réguliers le long de la profondeur du trou. Ces spécimens sont ensuite analysés en laboratoire pour en apprendre plus sur l’histoire climatique et les processus géologiques qui se sont produits dans la zone étudiée.
Circulation cyclonique
La circulation cyclonique est une circulation atmosphérique en spirale qui se déplace autour d’un centre de basses pressions. Elle est caractérisée par des vents qui s’écoulent vers le centre de la dépression et se re-dirigent vers le haut et l’extérieur, ce qui entraîne des précipitations et des nuages dans les régions situées autour du centre. La circulation cyclonique est responsable des mouvements des systèmes météorologiques à travers le monde.
Circulation thermohaline
La circulation thermohaline est le mouvement global des eaux de l’océan qui dépend des différences de température et de salinité. Elle est contrôlée par des forces telles que la convection, le courant de marée, le vent et la densité. La circulation thermohaline influence le climat en transportant de l’énergie, des éléments nutritifs et des particules à travers l’océan, ce qui affecte la circulation atmosphérique et la production primaire.
Budget énergétique
Un budget énergétique climatique est un cadre qui définit les objectifs et les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’un pays ou d’une région. Il s’agit d’un instrument fondamental pour la mise en œuvre de la transition énergétique et des politiques climatiques. Il fournit une base solide pour les décisions politiques en matière d’énergie et de climat. Il peut également aider à promouvoir une utilisation plus efficace des ressources et contribuer à la sécurité énergétique et à l’atténuation des effets néfastes du changement climatique sur l’environnement.
Facteur d’émission
Un facteur d’émission est un nombre qui quantifie l’impact des émissions d’un produit ou d’un service sur le changement climatique. Il est calculé en divisant les émissions totales associées à un produit ou un service par la quantité de produit ou de service fourni. Le facteur d’émission est un indicateur utile pour mesurer l’efficacité des mesures prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et, par conséquent, lutter contre le changement climatique.
Forçage radiatif
Le forçage radiatif est un mécanisme par lequel la surface de la Terre et l’atmosphère reçoivent plus d’énergie solaire qu’elles n’en émettent. Ce phénomène est principalement dû à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre, qui absorbent et réémettent une partie des rayonnements infrarouges émis par la Terre. Cette augmentation du forçage radiatif peut contribuer à un réchauffement global du climat terrestre.